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Pourquoi et comment constituer un capital retraite

  1. Pourquoi vous constituer un capital retraite ?
  2. Un revenu inférieur de 40 % pour les femmes
  3. Réforme des retraites : travailler plus ou gagner moins
  4. Racheter des trimestres de cotisation c’est possible ?
  5. Votre indemnité retraite est-elle imposable ?  
  6. Le PER
  7. L’assurance vie
  8. L’investissement locatif

Se constituer un capital retraite est devenu aujourd’hui incontournable pour la plupart des français. Le système de retraite par répartition assure certes un minimum de revenus, mais il n’est pas suffisant pour maintenir son niveau de vie. Par ailleurs avec toutes les modifications sur les régimes retraite, il existe un manque de visibilité autant sur le timing que le montant des pensions. Ainsi, 28 % des français déclarent étudier les différents dispositifs de Plan épargne retraite. 

Deux options sont possibles, soit se créer des revenus complémentaires, soit constituer un capital pour entamer un nouveau projet ou simplement envisager l’avenir plus sereinement. Le départ à la retraite réserve parfois des surprises et des charges imprévues. Alors à quoi vous attendre et quel est le capital que vous pouvez constituer ? 

Voici un tour d’horizon des principaux éléments à prendre en compte     

  • Pourquoi vous constituer un capital retraite ?
  • Un revenu inférieur de 40 % pour les femmes
  • Réforme des retraites : travailler plus ou gagner moins
  • Racheter des trimestres de cotisation c’est possible ?
  • Votre indemnité retraite est-elle imposable ?  
  • Le PER
  • L’assurance vie
  • L’investissement locatif

Pourquoi vous constituer un capital retraite ?

La durée du temps passé à la retraite a augmenté de 18 mois en 10 ans.

Une hausse qui s’accompagne d’une baisse de revenus. Selon l’INSEE, trois ans après leur départ, les nouveaux retraités voient leur niveau de vie diminuer de 7,9 %. Une baisse plus importante pour les hommes (9,1 %) que pour les femmes (6,9 %) en raison de leur niveau de salaire qui demeure toujours inférieur.  

Par ailleurs la réforme des retraites annonce un allongement du temps de travail légal qui risque de pénaliser ceux et celles qui ont fait de longues études. Disposer d’un capital c’est aussi être capable de faire face aux frais imprévus au moment du départ en retraite.

Un revenu inférieur de 40 % pour les femmes

L’inégalité des revenus entre les hommes et les femmes est particulièrement importante à la retraite. Avec une pension brute moyenne de 1123€ les femmes retraitées ont un revenu inférieur à celui des hommes à hauteur de 42%. Une différence qui s’explique par l’écart du taux d’emploi mais aussi par un recours plus fréquent au temps partiel : 30% pour les femmes et 8,3% pour les hommes en 2019. D’ailleurs les femmes partent plus tard en retraite, en moyenne, elles restent en activité environ 1 an de plus que les hommes. 

Réforme des retraites : travailler plus ou gagner moins

Maintes fois modifiée et reportée, la nouvelle réforme des régimes de retraites est néanmoins plus que jamais d’actualité. Le gouvernement travaille activement sur différents scénarios mais tous comprennent un report de l’âge légal du départ en retraite. Ainsi ceux et celles nés en 1961 devront travailler jusqu’à 62 ans et demi dès 2022-2023. Ensuite une tranche de 6 mois supplémentaires sera ajoutée pour chacune des 3 années de naissance suivantes. La génération née en 1964 partira donc à 64 ans en 2028-2029. 

L’autre piste envisagée porte sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge. Celle-ci pourrait s’allonger à raison d’un trimestre par an pour atteindre 176 trimestres (soit 44 ans) pour les personnes nées à partir de 1968.

Racheter des trimestres de cotisation c’est possible ?

Si de longues études ou des périodes de chômage non indemnisées ont réduit votre carrière, il est d’ores et déjà possible de racheter des trimestres. Si vous voulez bénéficier d’une retraite à taux plein sans trop retarder l’âge de votre départ, vous pouvez en effet racheter les trimestres nécessaires pour atteindre le minimum des 41,5 ans de cotisation. Soit 160 trimestres (pour les plus âgés) et 172 trimestres (pour les plus jeunes).

Pour cela deux options de rachat sont à votre disposition

  • le taux seul (pour atténuer ou supprimer la décote et donc obtenir une retraite à taux plein) ;
  • le taux et la durée (pour également partir plus tôt)

Toute personne qui cotise dans le cadre de son activité peut racheter jusqu’à 12 trimestres entre l’âge de 20 et de 66 ans (59 ans pour les fonctionnaires). Dans la mesure où cela correspond aux périodes de carence suivantes :

Les années d’études supérieures pendant lesquelles vous n’avez pas ou trop peu cotisé. A condition que celles-ci soient validées par un diplôme.

Les années incomplètes à cause d’une période de chômage non indemnisée ou d’un temps partiel par exemple.

Plus vous êtes jeune moins c’est cher

D’une manière générale, racheter des trimestres de cotisation coûte cher. Le montant du rachat dépend de votre âge au moment de l’opération et de vos revenus les 3 années précédentes. Et plus vous vieillissez plus le montant devient important.

Par exemple, si vous avez 20 ans et un salaire mensuel brut de 1700 euros, un trimestre vous coûtera environ 1000 euros. Si vous en avez 40 avec un revenu mensuel brut de 3000 euros, le prix du trimestre passera à 4000 euros. Et enfin si vous avez attendu la dernière minute et que vous êtes toujours en activité à 66 ans pour un salaire brut mensuel de 3800 euros. Il vous faudra débourser 6000 euros pour un trimestre. Ces montants sont déductibles de vos impôts 

En sachant qu’il est rare d’avoir besoin d’un seul trimestre pour compléter sa durée de cotisation et encore moins fréquent d’y penser à 20 ans. Cette solution reste peu adaptée à la réalité de la vie et la meilleure alternative est de constituer un capital retraite suffisant. 

Votre indemnité retraite est-elle imposable ?  

Lorsque vous partez en retraite volontairement, votre indemnité de départ est imposée dès le 1er euro. 

Mais si votre employeur vous met à la retraite, l’indemnité définie par la loi ou par une convention collective dont vous bénéficiez est totalement exonérée d’impôts. En dehors de ce cadre, vous serez imposé sur la base du montant le plus élevé correspondant soit à la moitié de l’indemnité perçue ou à deux fois votre rémunération annuelle de l’année précédente. Dans la mesure toutefois où le résultat n’est pas supérieur à 5 fois le plafond de la Sécurité Sociale. Soit 205 680€

Par exemple : 

Votre employeur vous verse une indemnité de départ de 130 000 euros.

Au cours de l’année précédente vous avez perçu une rémunération brut de 60 000 l’indemnité définie par votre convention collective s’élève à 80 000 euros. 

Votre imposition étant calculé sur la limite la plus haute :

Donc Indemnité 130 000 € – 120 000 € (rémunération annuelle multipliée par 2) = 10 000 €. Vous paierez des impôts uniquement sur le surplus de 10 000€ qui viendra s’ajouter à votre prélèvement à la source.

Comment constituer un capital retraite 

Il existe différentes solutions d’épargne retraite qui vous permettent de constituer un capital plus ou moins important. 

Le PER

Issu de la loi Pacte, le PER, englobe les différents produits d’épargne-retraite existant auparavant :

  •  Le plan d’épargne retraite d’entreprise collectif :  ouvert à tous les salariés il remplace le Perco (plan d’épargne retraite collectif).
  • Le plan d’épargne retraite d’entreprise :  réservé généralement aux cadres et dirigeants 
  • Le compte-titres ou contrat d’assurance individuel : un dispositif, qui succède au Perp et au contrat Madelin.

Le PER individuel permet de défiscaliser 10 % des revenus, nets de cotisations sociale et de frais professionnels, avec une déduction maximale de 31 786 €. Il est principalement destiné à compléter la pension versée par les régimes obligatoires (Cava, Agirc-Arrco, etc.). 

L’assurance vie

Inutile de présenter l’assurance vie, avec 1800 milliards d’euros d’encours, elle est toujours considérée comme le placement préféré des français. 45% des ménages ont au moins un contrat soit 38 millions de bénéficiaires. Pourtant elle est deux fois et demi moins rentable qu’il y a dix ans.

Les centaines de contrats d’assurance sur le marché proposent en majorité d’investir dans un contrat multi-support. La somme investie se partage entre des supports en unités de compte, des placements immobiliers ou des fonds en euros, par exemple à 20%, 30% et 50%.

L’investissement locatif

Le 1er avantage de ce type placement retraite est qu’il est entièrement finançable par les banques. C’est le seul placement pour lequel vous pouvez bénéficier d’un emprunt. Et si les prix de l’immobilier affichent une hausse constante depuis 50 ans, les taux de crédit, eux, s’inscrivent à la baisse sur le long terme.  Ainsi, en 1995 vous empruntiez sur 25 ans à 7%, alors qu’aujourd’hui le taux moyen sur la même période est de 3,5%. En matière de placement immobilier, le temps est votre ami. En effet, pendant que les taux baissent, les prix du marché augmentent

Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’avantages fiscaux importants, ce qui rend l’investissement immobilier encore plus intéressant.

Entre un support bancaire au rendement limité ou un investissement immobilier qui vous fait profiter de revenus locatifs ou d’un capital significatif, les 15000 clients du groupe Confiance ont fait leur choix.

Et vous, quel sera le votre ?

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